lire le livre Bouvard et Pécuchet / Dictionnaire des Idées Reçues (Annoté)

GUSTAVE FLAUBERT : ŒUVRES PRINCIPALES : Volume 1.- Mémoires d'un Fou, 1838.- L'Éducation Sentimentale (Roman Illustré), 1869. Volume 2. - Madame Bovary, 1857 (Avec douze compositions par Albert Fourié).- Salammbô, 1862 (Roman illustré par Victor-Armand Poirson – Annoté par « La Guerre des Mercenaires, d’après Polybe »).Volume 3.- La Tentation de Saint Antoine. Versions 1849 (Illustrations par Odilon Redon) et 1856.- Trois Contes (Illustrés), 1877.Illustrations : Un Cœur Simple (Edgar Chahine / Félix Vallotton). La Légende de Saint-Julien L'Hospitalier (Antoine Bourdelle / Alméry Lobel-Riche). Hérodias (René Piot / Édouard Chimot). Volume 4 (Annoté).- Bouvard et Pécuchet (œuvre posthume). - Dictionnaire des Idées Reçues (œuvre posthume).- Annotations : « Revue Littéraire - Correspondance de Gustave Flaubert avec George Sand » par Ferdinand Brunetière suivi de « Lettres à Flaubert ».Bouvard et Pécuchet est un roman inachevé de Gustave Flaubert (1821*-1880†), publié de façon posthume en 1881. Il met en scène deux protagonistes, Bouvard et Pécuchet, dont on ignore les prénoms, deux obscurs bureaucrates parisiens, deux copistes, qui vont se mettre en tête d'accumuler une somme astronomique de connaissances et de les mettre en pratique. Bien qu'inachevé, Bouvard et Pécuchet occupe une place importante dans l’œuvre de Flaubert.C’est l’histoire de deux hommes tout à fait ordinaires qui se rencontrent sur un banc, le long d’un boulevard de Paris, en plein été.« Deux hommes parurent.L'un venait de la Bastille, l'autre du Jardin des Plantes. […]Quand ils furent arrivés au milieu du boulevard, ils s'assirent à la même minute sur le même banc. »Il se trouve que tous deux vivent seuls ; l’un est célibataire, l’autre veuf sans enfants. Refusant de se quitter à la fin de leur rencontre, ils décident de dîner ensemble. Ils découvrent alors avec un grand étonnement qu’ils sont tous deux copistes et qu’ils ont plusieurs centres d’intérêt communs.Les deux compères deviennent rapidement de grands amis et prennent l’habitude de dîner ensemble tous les jours. Ils se livrent à des promenades dans Paris, comme des touristes, se font passer pour des Anglais en visitant avec émerveillement les grands musées. Leurs promenades sont si agréables qu’ils se décident à sortir de Paris pour visiter la campagne. Leur travail de bureau leur devient odieux et ils décident de changer de métier : l’un se voit saltimbanque, l’autre chiffonnier. Il arrive que Bouvard hérite de son oncle, qui était en fin de compte son père…A cinquante ans, Bouvard se vante d'avoir eu plusieurs aventures sentimentales. Est-ce vrai ? Le lecteur peut en douter, si l'on en juge par sa maladresse lors de sa cour à Mme Bordin.Au même âge, Pécuchet est encore vierge. Il perd sa virginité avec la domestique Mélie, dont il se croit éperdument épris. Au passage, celle-ci lui transmet la syphilis.(Définition dans le dictionnaire : SYPHILIS : Plus ou moins, tout le monde en est affecté.)Bouvard et Pécuchet, un roman sur la bêtise humaine ? Drôle c’est certain. À lire avec le Dictionnaire des idées reçues. En effet, Bouvard et Pécuchet sont de grands spécialistes des idées reçues !De façon anecdotique, Flaubert insère dans son Dictionnaire des idées reçues le nom « Félicité » (cf. Un cœur simple, Trois contes) à la lettre F. La définition qu'il donne est la suivante : « Toujours "parfaite". Votre bonne se nomme Félicité, alors elle est parfaite ». Un beau condensé des idées de « Monsieur Tout le Monde » au XIXe.